12 Juillet 2009.
Douze ans déjà que je navigue dans le monde du salariat : franchise, export, marketing… Et alors que viens de rebondir après un licenciement économique en rejoignant une enseigne de carrosserie automobile canadienne qui rêve de développer son réseau de franchisés, coup d’arrêt.
Mon père décède d’un cancer, tout juste retraité de sa carrière de prof.
Ce jour-là, la célèbre phrase de Confucius s’ancre en moi :
« Ta vie commence quand tu réalises que tu n’en as qu’une. »
Je réalise que je veux autre chose…
Profiter de ma fille, de mon compagnon,
Me sentir libre de mes choix,
Vivre maintenant.
Et donc quitter le salariat… Oui mais pour faire quoi ?
L’entrepreneuriat m’attire depuis longtemps. Une petite graine plantée à New York, 15 ans plus tôt. Là-bas, j’avais rêvé d’ouvrir un coffee shop, un concept totalement inédit en France à l’époque. Mais la peur avait gagné.
À 37 ans, je me rends compte que ce n’est pas vraiment plus facile.
Personne autour de moi n’est entrepreneur.
Je n’y connais rien.
Et surtout… comment remplacer mon salaire de cadre ?
Alors je cherche…
Il me faudra 5 ans avant de trouver une première idée.
Je lance un blog sur l’écriture de livres pour enfants parce que j’ai toujours adoré inventer des histoires.
Mais après un anje le ferme, faute de modèle économique viable.
Je comprends alors qu’il est temps d’arrêter de picorer des infos gratuites. Il faut que je me forme au marketing en ligne. Car même si c’est mon métier sur le papier… le web, c’est un autre monde.
C’est à ce moment que je tombe sur un livre : Qui veut jouer avec moi ? de Lawrence Cohen. Révélation.
Je repense à mon père, à sa manière de communiquer par le jeu.
Et là, tout s’aligne. Je crée un blog sur la parentalité ludique. Je l’alimente tôt le matin, avant le boulot, et le soir après dîner.
Après un an et demi, je sors ma première formation en ligne.
10 clients, un peu plus de 900 €.
Pas de quoi quitter mon job… mais un pas immense : je viens de réaliser que je suis capable de vendre, et d’accompagner.
Je comprends que le mindset et l’environnement comptent autant que la stratégie. Alors je vais à la rencontre d’entrepreneurs, je me crée un cercle, je trouve des partenaires. Mon activité décolle, notamment grâce à l’affiliation.
En parallèle, avec mon conjoint, on investit dans l’immobilier : trois studios que je gère en location courte durée.
Juin 2016.
Nouveau départ : Je quitte enfin mon job salarié.
Ce matin-là, en allant à l’école, ma fille de 8 ans me dit :
« Chaque jour qui passe est une unité de bonheur en plus. »
Mon cœur de maman est comblé.
Un an plus tard, je rencontre Céline Martinez, éditrice et organisatrice du Sommet de la parentalité. Et là, tout s’accélère.
Mais rapidement, une petite voix se fait entendre.
La parentalité, c’est bien… mais ma fille a 10 ans. Et l’appel de l’épanouissement de la femme que je suis devient plus fort que tout.
Je lance mes premiers programmes en développement personnel pour les mamans. C’est un succès.
Et comme elles veulent savoir comment je vis de mon activité en ligne, je commence aussi à les accompagner dans leur épanouissement professionnel.
Côté business, je me sens alignée.
Mais côté couple… c’est une toute autre histoire.
On s’éloigne petit à petit, et moi je mets mon énergie dans mon business sans en avoir vraiment conscience.
Jusqu’à juin 2019.
Une retraite énergétique.
Un choc et un éveil spirituel.
Je veux tout revoir…
Ma vie de couple, mon activité, ma santé.
En octobre, c’est la séparation. Mélange d’insécurité émotionnelle et de libération.
Je quitte Toulouse, guidée vers Biarritz.
De 2019 à 2021, je prends soin de ma santé et j’incarne ma spiritualité au quotidien, en pratiquant l’énergétique.
L’Américaine qui m’a initiée me demande de l’aider à lancer sa première formation en ligne sur la spiritualité et l’abondance. On travaille ensemble un an et demi, puis je reprends ma route.
Et là, c’est une évidence : je souhaite intégrer mes pratiques énergétiques dans mes accompagnements.
Mais une question revient sans cesse :
« Comment mêler spiritualité et marketing ? »
C’est ainsi que naît Vibrante & Rayonnante.
J’accompagne des personnes pragmatiques, mais ouvertes à la spiritualité, à mieux se connaître, à se connecter à l’invisible, à leur intuition. Mon but : les aider à agir en étant pleinement elles-mêmes.
En parallèle, une nouvelle rencontre amoureuse me permet de reconstruire ce qui avait été fragilisé : estime de soi et sécurité affective.
Puis arrive 2023, avec un ralentissement de mon activité.
Je travaille dur et pourtant j’ai des résultats… moyens.
Je suis dans le creux de la vague.
La vie me souffle : « il est temps de te réinventer »
Alors je reviens à ma passion première : le marketing.
Je commence à accompagner des thérapeutes et énergéticiens pour développer leur activité.
Et début 2024, je rencontre Claudia Jaunet, webmaster et coach du web.
Notre complicité est immédiate. Nos valeurs communes, notre vision partagée, nos envies d’accompagner dans le bien-être et du mieux-être…
Ensemble, on lance Business Zen : notre accompagnement personnalisé pour aider les professionnels du bien-être à vivre de leurs dons grâce au web. Sans s’épuiser, sans forcer et sans complexité technique.
Le groupe pionnier voit le jour et un nouvel élan d’épanouissement.
Aujourd’hui, ma mission est d’accompagner les coachs et accompagnants du mieux-être, et toutes celles et ceux qui veulent être libre sans promesse futile, à vivre de leur activité et à vendre naturellement… en incarnant pleinement leurs singularités.